Le rideau est tombé sur les élections législatives égyptiennes, considérées par les observateurs comme l’une des pires élections en Égypte depuis le retour du « pluralisme contrôlé » en 1967. Parmi les sept scrutins (1979, 1984, 1987, 1990, 1995, 2000 et 2005), le pire fut celui de 1995, marqué par l’absence de supervision judiciaire, laquelle était connue pour son intégrité et sa relative indépendance vis-à-vis du pouvoir exécutif.