Lorsque j’ai pris mes fonctions en 2002, l’Union était triomphante (lancement de l’euro, négociations du grand élargissement) et la PESC balbutiante. A la veille de mon départ cinq ans plus tard, le bilan est totalement inversé : l’Union traverse une crise majeure (de confiance, de projet, d’institutions, d’identité), mais la PESC est florissante et rares sont les crises extérieures dans lesquelles Javier Solana n’est pas sollicité.