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Mali, Centrafrique : les contours d’une réponse multiforme
<p style="line-height:150%"><span lang="FR">La résolution 2127 du Conseil de sécurité adoptée le 5 décembre 2013 autorise le déploiement d’une force française en République centrafricaine en appui à la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA) qui doit officiellement prendre le relais de la MICOPAX (conduite par la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale) le 19 décembre.La résolution ouvre aussi la porte à une possible relève de la MISCA par une opération de l’ONU au cours de l’année 2014. Si tel était le cas, serait reproduit en Centrafrique le processus ayant conduit au Mali au remplacement d’une opération initialement établie par la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et ensuite placée sous conduite africaine, par une opération de maintien de la paix de l’ONU (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali, MINUSMA). Dans les deux cas, le choix des canaux institutionnels répond à des exigences d’efficacité opérationnelle et d’autonomie financière. </span></p>
<p style="line-height:150%"><span lang="FR">En d’autres termes, l’ONU s’est imposée au Mali comme elle s’imposerait en République centrafricaine comme la seule institution capable de déployer une force de cinq à dix mille hommes comprenant une composante police dans un temps relativement court (moins d’un an) et un environnement local difficile, et de surcroit de la financer sur son budget propre.</span></p>